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Partie I

LA NAISSANCE DU RÊVE


Ces petites filles n'avaient pas encore l'âge d'apprendre à lire lorsqu'elles ont découvert le football: lors d'une simple promenade comme Marinette Pichon, en accompagnant son papa aux matches comme Laura Georges ou tout simplement en jouant avec un grand frère dans le jardin à l'instar d'Eugénie Le Sommer.

 

 

Lorsque l'on a quatre ou cinq ans (seulement deux pour Eugénie Le Sommer) et que l'on découvre ce sport, il y a de nombreuses raisons d'en tomber amoureuse. Ces petites filles auraient pu rêver de devenir princesses, danseuses étoiles, vétérinaires ou maîtresses, mais cette rencontre avec le football a vite balayé tous ces rêves stéréotypés.






















Un ballon dans le berceau

Si Mozart a bien écrit son premier menuet à quatre ans, c'est parce qu'il a été influencé par son environnement, et notamment ses parents. Toute proportion gardée avec le génie du compositeur autrichien, il en va de même pour ces footballeuses en herbe, qui ont souvent pu bénéficier d'un cadre propice au développement de cette passion comme ce fut le cas pour Laura Georges. Elles ont pour la plupart grandi avec un ballon, et souvent, le soutien de la famille a été décisif dans le parcours de ces jeunes footballeuses.






















"Un jour, je serai footballeuse"

Ce soutien a d'ailleurs été parfois utile pour affronter les préjugés. Lorsque leur maîtresse leur demandait ce qu'elles voulaient devenir plus tard, leur réponse avait tendance à étonner leur interlocutrice, mais ce n'est pas pour autant qu'elles ont renoncé à leur rêve. Il y a encore 20 ans, l'idée pour une petite fille de jouer au football pouvait sembler saugrenue: peu de clubs, pas de structure, et des préjugés. Aujourd'hui, la donne a changé tant en termes de moyens que de mentalités. S'il reste encore du chemin à parcourir, devenir footballeuse est devenu un rêve réalisable.





















"Ce n'est pas possible, je suis une fille"


Il reste en effet du chemin à parcourir avant d'effacer totalement les préjugés qui persistent dans notre société. Lorsqu'elle a découvert le football alors qu'elle n'avait que cinq ans, Marinette Pichon pensait que ce sport était réservé aux garçons. Si un éducateur ne lui avait pas assuré que le football était ouvert à tout le monde, elle ne serait sans doute jamais devenue la première vedette du football féminin français.

Une trentaine d'années s'est écoulée, et désormais, il n'est plus rare de trouver sur les terrains de foot des filles en crampons. Le parcours d'une Marinette Pichon, des ambassadrices telles que Gaëtane Thiney ou Louisa Necib, les résultats des clubs tels que Lyon, Juvisy ou le PSG et de l'équipe de France féminine ont séduit bon nombre de nouvelles footballeuses. Presque inexistant il y a encore quelques décennies, le pourcentage de pratiquantes n'a cessé de croître ces dernières années.






















Le déclic


Le rêve de devenir un jour footballeuse professionnelle n'est pas arrivé comme cela du jour au lendemain. C'est souvent après avoir déjà fait ses preuves aux côtés des garçons, dans la cour d'école ou même en club, que cette idée a germé.
Parfois, un simple échange avec une copine dans la cour de récréation a été le point de départ de la grande aventure, comme ce fut le cas pour Laura Georges, qui allait devenir quelques années plus tard, la future capitaine de l'équipe de France.

Aujourd'hui, inscrire une petite fille dans un club de football n'est censé poser aucun problème. Dans les faits, toute footballeuse en herbe peut jouer en club soit avec des filles lorsqu'elles se trouvent en nombre suffisant, soit avec des garçons, et ce jusqu'à l'âge de 15 ans, la date limite accordée à la mixité. La politique actuelle de la Fédération française de football encourage même cette tendance, avec la création en 2012 d'un plan de féminisation du football en France. Sous la houlette de Brigitte Henriques -ancienne internationale devenue Secrétaire générale de la FFF en 2011- l'objectif est d'obtenir 50 000 nouvelles licenciées pour 2015.


lPartie I


LA NAISSANCE DU RÊVE


3'19

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Partie II


LE RÊVE CONTINUE


4'52''

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Partie III


DU RÊVE À LA RÉALITÉ


4'14''


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Rédacteur en chef

Rémi Pietton


Journaliste:
Romain Bonte

JRI
Bernard Berliet

Vidéothèque:
Manon Cazenabe

FTVEN
Erwann Gaucher

Photos:
Philippe Montoisy
Agence France Presse / DPPI
MaxPPP

Remerciements:
Marinette Pichon
Laura Georges
Eugénie Le Sommer
Gaëtane Thiney
Philippe Montoisy
Stéphane Lanoue

District des Yvelines de Football


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Partie I : La naissance du rêve